D'où vient le candaulisme ?
Le moins que l’on puisse dire, c’est que le candaulisme n’est pas du tout une pratique nouvelle : on trouve en effet son origine en l’an -8 avant Jésus-Christ, avec Candaule, le roi de Lydie.
Selon la légende, Candaule avait une femme, Nyssia, qui était si belle qu'il l’aurait offerte à d'autres hommes pour avoir des rapports ; on peut même trouver un tableau qui représente Candaule montrant sa femme sans vêtements à l’un de ses ministres, Gygès.
Ainsi, le candaulisme serait né il y a de cela plusieurs millénaires, et le fantasme a perduré depuis.
Bien entendu, aujourd’hui, la pratique a évolué.
De nos jours, Internet joue un rôle central dans cette pratique ou ce fantasme. Les couples se voient offrir une vitrine de choix pour publier des photos qui exposent un conjoint (ou une conjointe) consentant(e) afin de révéler son attrait physique, faire naître le fantasme et faire grimper l’excitation...
Comment le candaulisme est-il pratiqué ?
Le fantasme du candaulisme peut être réalisé de différentes manières :
- vous insérer un plug an*al ou autres accessoires pha*lliques de différentes tailles, soit dans l’a*nus, soit dans le va*gin si vous êtes une femme. En fonction de la texture et de la grosseur de l’objet, il peut procurer différentes douleurs synonymes d’excitation et de plaisir.
- vous infliger une douleur aux zones érogènes comme les tétons. Vous pouvez utiliser les plus simples accessoires tels que des pinces à linges ou bien opter pour l’achat de matériel plus sophistiqué comme des chaises de tortu*res avec armature.
L’étirement des testic*les si vous êtes un homme. Vous placez des poids accrochés à vos testic*les pour être stimulé. C’était notamment la technique utilisée par Jonathan Tucker dans le film 100 girls pour faire agrandir son p*nis (à ne pas reproduire chez soi !...)
- fou*tter ou réaliser des muti*lations légères à base de griffures. Certains vont jusqu’à utiliser du matériel avancé comme des chaises électro d’auto bondage. Attention à bien lire les notices et à suffisamment se renseigner en amont pour éviter toute déconvenue.
Le fantasme du candaulisme est-il normal ?
On vous arrête tout de suite : chacun est libre d’avoir les fantasmes qu’il désire (à condition de ne pas les imposer aux autres). Une des règles du monde libertin est le consentement dans toutes les situations !
Les femmes sont souvent les premières à se poser des questions sur leurs fantasmes : elles en ont souvent moins conscience que les hommes, souvent du fait de leur éducation et du poids de la société. Certaines s’imaginent même qu’avoir des fantasmes est une mauvaise chose...
Fort heureusement, les mentalités changent et se libérent plus en plus, les pratiques sexuelles se font davantage connaître aux yeux de tous, et le plaisir devient le centre des relations entre hommes et femmes.
Pour en revenir à notre sujet, il est normal qu’une femme se pose des questions sur son mari candauliste, qui est prêt à “offrir” sa femme à un inconnu pour satisfaire son excitation. Cela peut facilement engendrer de la jalousie ou de la peur, lors des premières fois.
Comme toujours, l’important est d’être en phase avec votre partenaire, et que vous soyez consentants quant à cette pratique. Cette dernière peut d’ailleurs ouvrir la porte à d’autres, comme l’échangisme, par exemple...
Quels sont les pièges du candaulisme, et comment les éviter ?
Comme vous vous en doutez, le candaulisme n’est pas un fantasme à prendre à la légère, et il peut vite tourner au désastre pour un couple, ou l’un des deux partenaires.
Par exemple, il faut toujours obtenir le consentement de la personne photographiée lorsqu'il s'agit d'images.
Comme on l’a écrit plus haut, si un rapport avec une tierce personne est votre truc, vous devrez prendre en compte le facteur de jalousie. La clé pour que les choses restent saines dans ce cas est donc une bonne communication.
Gardez en tête qu’une expérience candauliste doit vous donner du plaisir, à vous comme à votre partenaire : exprimez vos ressentis, ce que vous avez aimé ou non, et n’hésitez pas à revenir en arrière, si c’est nécessaire.