Les différents types de bondage BDSM

Types de bondage BDSM

Le bondage BDSM est une pratique érotique et sexuelle qui implique la restriction physique de la liberté de mouvement d’une personne. Elle vise à explorer les sensations, émotions et dynamiques de pouvoir entre les partenaires : soumis et dominant. Elle peut prendre différentes formes.

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Le bondage BDSM Shibari et Kinbaku

Bondage BDSM Shibari et Kinbaku

Le bondage BDSM le plus célèbre est celui que l’on nomme le Shibari ou Kinbaku-bi et qui provient du Japon. À la base, cette pratique était utilisée pour attacher ses ennemies différemment selon sa classe sociale, le but était d’entraver leurs mouvements pour les neutraliser. Son utilisation a dérivé pour devenir tour à tour un moyen de méditer (les organes étant immobilisés, l’esprit prenant le dessus sur le corps) puis une pratique sexuelle et artistique.

Le Shibari implique l’utilisation de cordes pour créer des motifs décoratifs et fonctionnels sur le corps du sujet soumis. Le processus de nouage est minutieux et parfois très complexe (si vous n’êtes pas doués pour les nœuds, il va sans doute falloir visionner des tutos !).

Il existe de nombreuses positions différentes dans le Shibari, certaines très basiques, d’autres qui nécessitent une grande souplesse et ne peuvent pas être mises en place avec n’importe qui. Si vous vous renseignez en profondeur sur le sujet, vous trouverez des termes comme “Karada” qui désigne le harnais de cordes qui enveloppe le corps, “Musubime” faisant référence à un nœud ou encore “Shiatsu” faisant référence aux centres d’énergie du corps.

Le Shibari est considéré comme un art car il peut être extrêmement sophistiqué. Certains maillages de cordes représentent des motifs et parfois jusqu’à plusieurs heures de travail. Pour vous en rendre compte, vous pouvez par exemple regarder dans Google Images, le terme “Kikkou bondage”. C’est une technique qui vise à entremêler des cordes pour simuler les motifs d’une carapace de tortue sur le ventre ou dos du soumis. Très souvent le cordage permet de voir toutes les parties intimes en les maintenant. Par exemple, pour les seins, le cordage est situé en dessous, de manière à les soutenir tout en pouvant les mater ou les empoigner sans entrave.

Le bondage classique, ou bondage soft

Le bondage classique est le plus répandu car c’est le plus simple à adopter. Une paire de menottes, une corde, un collier avec entraves sont suffisants pour déjà prendre du plaisir en bondage BDSM. Le partenaire soumis est menotté ou sanglé aux poignets, chevilles, torse pour créer une sensation de restriction et de vulnérabilité. Le bondage soft demande bien moins de compétences au niveau des centres d’énergie et des nœuds, de simples accessoires font le travail !

Le bondage par suspension

Le bondage par suspension est une technique BDSM qui nécessite d’avoir des connaissances en amont. Des connaissances du corps humain avant tout, pour savoir comment le sujet peut être attaché et suspendu. En le faisant de mauvaise manière, on risque une compression des nerfs ou un traumatisme causé par une mauvaise circulation sanguine.

Des connaissances en bricolage ensuite car le premier risque de cette pratique sexuelle est la chute. Lorsque le point de suspension est peu solide ou les équipements de piètre qualité, on risque de tomber. Si la hauteur est importante, sous le poids de son propre corps, les dégâts peuvent rapidement être importants.

Il existe trois positions fondamentales dans le bondage BDSM :

  • le bondage par suspension verticale. Le sujet est alors attaché par les poignets, les cuisses ou les chevilles. Pour les poignets, cela doit être relativement bref sous pein d'entraîner une mauvaise circulation sanguine ou des déchirures musculaires. Sans doute avez-vous déjà essayé de faire des tractions ou de rester suspendu sur une barre de musculation, le corps atteint vite ses limites.

  • le bondage par la suspension inversée. Le corps est alors suspendu à l’envers, la tête vers le bas. Là encore, compte tenu de l’afflux sanguin qui monte rapidement à la tête et peut plonger le sujet dans le coma, ce n’est pas une position qui peut être tenue longtemps.

  • le bondage par suspension horizontale. C’est la position la plus confortable pour le sujet et celle qui peut être maintenue le plus longtemps. Elle répartit les attaches à différents emplacements du corps plutôt qu’uniquement sur les poignets ou chevilles.

La suspension est parfois utilisée pour créer des mises en scène avancées mettant en avant des personnages capables de voler ou des prisonniers enfermés dans des salles de torture. C’est un art extrêmement présent lors des conventions BDSM.

Le bondage hogtie

Le hogtie est une pratique qui consiste à attacher à l’arrière du corps simultanément les deux chevilles et les deux poignets de la personne soumise. On utilise généralement un système d’attaches qui relie les quatre entre eux privant totalement la mobilité de l’individu hormis sa tête.

La position du soumis peut vite paraître inconfortable s’il n’a pas une certaine souplesse. Le hogtie est particulièrement prisé par les personnes qui souhaitent avoir un contrôle total sur leur partenaire. Il permet de s’introduire dans les différents orifices sans être génés par les membres. Les amoureux de la fellation par exemple en profite pour caler leur sexe dans la bouche de leur partenaire et d’appuyer sur leur tête pour tenter la gorge profonde.

Encore une fois, un petit tour sur des plateformes comme Etsy vous permettra d’admirer le très large choix d’accessoires existant pour cette pratique. Les attaches se trouvent généralement en cuir ou en jute.

La momification

Le bondage par momification est une pratique qui consiste à envelopper le corps du partenaire soumis dans des matériaux tels que du ruban adhésif, du film plastique ou du latex (parfois également du cellophane ou tissu). Attention à bien se renseigner et à ne pas imiter les momies des pharaons, qui on le rappelle emballent des personnes mortes et n’ayant donc pas un besoin vital de respirer !

Le but est de restreindre la capacité de mouvement du partenaire pour le soumettre. Il ne faut pas trop serrer le film étirable ou la matière choisie car les risques sont nombreux : hyperthermie, strangulation, embolie, asphyxie ou encore déshydratation.

La momification joue sur la privation sensorielle et développe les sensations au toucher. Certains s’en servent pour développer des scénarios érotiques ou de films car l’emballage n’est pas sans rappeler les momies ou les cocons d’insectes.

Le self bondage

Comme son nom l’indique, le self bondage caractérise le fait que l’individu qui s’y prête s’attache par ses propres moyens. Cela ne signifie par pour autant qu’il sera seul lors de l’acte sexuel, il peut tout simplement prendre plaisir à s’attacher par ses propres moyens. Le partenaire dominant peut par exemple donner des ordres au soumis avant le bondage BDSM et lui ordonner de s’attacher.

Si vous êtes seul(e), attention justement à bien vous renseigner en amont car vous risquez de vous retrouver dans une situation cocasse ou désagréable.

On distingue deux types d’auto-bondage : le bondage sensuel et le strict. Le premier permet de se détacher dès qu’on le souhaite alors que le deuxième comprend un mécanisme où l’on doit attendre une certaine période avant d’être libre. C’est par exemple le cas avec des systèmes de minuteur, de compte à rebours.

Le bondage de meubles

Bondage BDSM meubles

Le bondage de meubles consiste à attacher le partenaire soumis à un meuble afin de prendre le contrôle sur lui. Vous l’avez déjà sans doute expérimenter rien qu’avec une paire de menottes au barreaux du lit, au coin d’un radiateur, à un balcon, etc…

Si vous souhaitez sortir des classiques, il existe toute une flopée de meubles pour pratiquer l’art du bondage. On trouve par exemple des bancs, piloris, planches et tables de bondages. Sur des sites spécialisés, vous pourrez également acheter des balançoires pour positions sexuelles, des cages BDSM, des sièges à pénétration et des fauteuils de soumission.

Dans les donjons BDSM et autres lieux de culte de la pratique, vous pourrez découvrir des meubles comme le fauteuil tantra, les bancs à fessées, les slings ou encore les croix de Saint André, portées en lumière par 50 nuances de Grey.

Le mobilier BDSM ne manque pas pour mettre en situation l’imagination de chacun. On trouve même de petits meubles dits mobiles que le sujet peut porter sur lui en permanence comme le pilori de contrainte BDSM pour pénis et poignets. Il attache sur une barre horizontale aussi bien les mains que le sexe.

À cela s'ajoutent des kits BDSM, des packs de bondage, des mallette avec attaches en tous genres permettant de tirer pleinement parti des meubles.

Le bondage fantaisiste

Le bondage fantaisiste se caractérise par l’utilisation d’accessoires originaux tels que des palettes de fessées, des harnais, des masques en cuir avec lanière, etc…

Le nom fait référence à la fantaisie et au monde imaginaire. Les scénarios penchent vers des éléments interdits et l’apparition du diable et autres créatures démoniaques. Cette pratique fait référence à la fois à des accessoires moins connus et à l’utilisation de différents personnages dans les scénarios.

Le bondage BDSM regorge de pratiques et de possibilités pour explorer les sensations, les émotions et les dynamiques de pouvoir. Certains souhaitent y associer une grande part artistique comme dans le shibari et d’autres plutôt explorer le côté hardcore avec l’utilisation de meubles sophistiqués ou la suspension.

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