Le BDSM soft se caractérise par une approche plus douce et légère des jeux de pouvoir et de la domination soumise. Pour certains, vous l’avez sans doute déjà pratiqué sans vous en rendre compte ou sans mettre un nom dessus.
Les jeux de rôle avec un partenaire en qualité de maître et l’autre d’esclave représente déjà une sorte de BDSM. Même chose pour des fessées à répétition qui engendrent un peu de douleur à force de recevoir un coup au même emplacement. Dans cette branche du
BDSM le plaisir est mis sur l’exploration et la sensualité tout en respectant des limites qui peuvent être rapidement atteintes.
Le BDSM hard (ou hardcore) est également connu sous le nom de BDSM extrême ou Edgeplay. Il se caractérise par des pratiques plus intenses et plus risquées qui peuvent repousser les limites physiques, psychologiques et émotionnelles des partenaires. Mal maîtrisé, il peut être dangereux et laisser des traces.
Le BDSM soft inclut des pratiques comme : le bondage léger, certains jeux de rôle, les fessées érotiques, les massages sensuels, les taquineries, l’utilisation de plumes ou de glace, de martinets ou fouets avec des coups légers. La dynamique est plus douce, on cherche à se titiller, à explorer les fantasmes sans pousser les limites à l’extrême.
Le BDSM Hard comprend un bondage plus complexe, un sadomasochisme intensif, des jeux d’aiguille, la flagellation plus sévère, l’utilisation d’intruments de torture, des jeux de privation sensorielle extrêmes, des jeux de rôle avec une hiérarchie ou un rapport de force plus marqué où la soumission est totale.
Prenons des exemples concrets :
Niveau jeu de rôle, dans le BDSM soft on peut parler de relation maîtresse et élève, de patron et secrétaire où ne figure qu’un simple rapport de hiérarchie. Dans le BDSM hard, on partira davantage sur des scénarios entre maitre et esclave, enfant et parent, animal et maitre.
La soumission du partenaire soumis est totale, toute son anatomie y compris son sexe peut être mis à mal. Il est à notre que ce n’est pas forcément la femme / fille qui a le rôle de soumise, c’est une discussion, négociation qui a lieu entre les partenaires avant de se lancer dans la partie de plaisir.
Niveau accessoires, le BDSM soft se concentre sur des basiques : des glaçons, pinces à linge, menottes et plugs de taille modeste. Le BDSM hard se concentre sur d’autres accessoires et va bien au-delà. On y trouve :
- collier et laisse pour simuler des situations de pet play
- jeux d’aiguille pour mutiler des parties sensibles comme les seins, le sexe
- des boules de geisha ou des baillons pour dilater un maximum les différents orifices (particulièrement en vogue dans la culture asiatique pour la femme japonaise)
- des paddles, accessoires en cuir comme tenues et masques pour rappeler les bourreaux (le meilleur public se trouve chez les milfs, femmes matures en quête de nouvelles sensations).
- des équipements plus sophistiqués comme les chaises électriques, les tables de torture
Pour les plus courageux, on y trouve de nombreux gadgets comme les sondes ou plug pour l’urètre ou les spéculums pour l’anal.
Si l’on se met en situation voici à quoi pourrait ressembler un même scénario mais pratiqué entre soft et hard bdsm :
BDSM soft : une nonne a réalisé un péché et va le dire de son plein gré au père curé. Celui-ci va lui faire un sermon en demandant à la nonne de se déshabiller partiellement et va lui administrer une série de fessées avec ses mains.
Il pourra ensuite lui dire qu’elle doit s’absoudre de ses bêtises en demandant pardon à Dieu par l’intermédiaire du curé en lui faisant une fellation et en étant éclaboussé par son sperme après avoir reçu des bifles.
BDSM hard: le curé coince la nonne sur le fait en train de se titiller l’anus. Il lui fait comprendre que puisqu’elle s’adonne à un plaisir interdit, elle doit comprendre pourquoi ceci est néfaste. Il va alors à son tour rencontrer l’annonce de la femme mais ne pas y aller de main morte avec plug XXL.
Il pourra ensuite lui faire subir tout un tas de châtiments comme lui brûler les tétons avec un cierge et faire couler la cire sur son dos. Il la traitera ensuite en laisse et l’enfermera quelques temps dans une pièce sombre et lui rendra visite juste pour lui uriner dessus et lui éjaculer au visage.
Bien sûr tout ceci n’est que fictif mais peut vous donner une idée de représentation de la limite entre le soft et le hard. Tous les scénarios peuvent être envisagés avec les deux cas de figure. Si l’on part à présent sur un patient et un docteur.
Dans le cadre du soft, on peut simplement avoir une femme attaché à une chaise avec un gode dans l’anus positionné à une certaine profondeur pour que cela soit plus ou moins douloureux.
Dans le cadre du hard, la femme serait totalement ligoté, voire momifiée, pas capable de réaliser le moindre mouvement. Le docteur lui insère cette fois-ci carrément sa main dans son anus et vient la titiller intérieurement avec ses doigts dans tous les sens.
On vous a mis des images plein les mirettes, à vous de concocter pour la suite vos propres scénarios. Pensez toujours bien à les partager en amont à tous les partenaires, à vous mettre d’accord sur l’intégralité de ce que vous voulez mettre en oeuvre et à trouver un accord sur les limites de chacun.
Niveau BDSM soft, on peut le pratiquer sans une préparation approfondie. Il faut tomber d’accord en amont sur les règles de sécurité et les limites à respecter. On explore la confiance et la vulnérabilité petit à petit de chaque partenaire.
Niveau BDSM hardcore c’est une autre histoire. La communication doit être bien plus approfondie, on doit être sensibilisé et avoir conscience des risques, être sûr de sa maîtrise concernant les équipements à utiliser et être expert en la matière de détresse et des premiers secours à apporter en cas de besoin.
Dans le hard, on cherche davantage l’exploration de l’extrême, de la résistance et à repousser ses propres limites face à la douleur. Le partenaire est plus à même de nous pousser dans nos retranchements et le fait de ne pas être seul dans cet air est rassurant en cas de pépin.
Pour pratiquer le BDSM hard, il faut y être préparé. On ne peut pas passer du tout au rien, nous recommandons d’y aller crescendo. Si vous êtes novice, il vaut mieux y aller en douceur en passant par du BDSM soft avant de rechercher l’extrême.
Prenons un exemple, si vous n’avez pas l’habitude d’être soumis, il vaut mieux commencer par un jeu de rôle entre élève et professeur ou patron et salarié plutôt que par une simulation de kidnapping ou de viol qui risquerait de vous faire paniquer.