Le BDSM dans la culture gay et lesbienne

BDSM culture gay et lesbienne

Le BDSM est particulièrement apprécié par la communauté masculine qui peut avec un partenaire hétérosexuel explorer la soumission et la frontière avec l’homosexualité avec des pratiques comme la fellation d’un gode ceinture ou la pénétration anale sans pour autant pratiquer avec quelqu’un du même genre. La communauté gay en est encore plus friand car elle offre de nombreux plaisirs sexuels supplémentaires. C’est en revanche un peu plus compliqué pour la communauté lesbienne qui est souvent vivement critiquée par les féministes qui luttent notamment contre le rôle de soumission régulièrement subi par la femme. Découvrez notre petit tour d’horizon de l’histoire et culture BDSM dans les communautés gay et lesbienne.

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Le BDSM et la communauté gay, une histoire d’amour qui dure

BDSM et communaute gay

Le BDSM gay a une riche histoire et une culture distincte du reste de la communauté LGBTQ+. En quelques décennies, le BDSM gay a évolué pour devenir une pratique où les hommes peuvent explorer leur sexualité, leurs désirs et fantasmes d’une manière consensuelle et sécurisée.

S’il est fait trace d’érotisme gay avec douleur et torture dans l’art dès l’époque de la Grèce antique, c’est véritablement dans les années 40-50 que le BDSM dans la communauté gay s’est démocratisée. Les premiers espaces underground tels que les bars cuir sont devenus des lieux vite fréquentés par les hommes intéressés par les pratiques BDSM.

Des codes vestimentaires se sont alors mis en place associant la communauté homosexuelle au cuir et à ses accessoires. Le meilleur exemple en est le look du groupe des Village People arborant pour plusieurs d’entre eux des vestes en cuir et des chaînes. Les exemples ne manquent pas pour montrer à quel point la communauté homosexuelle a été associée à la communauté cuir : les dessins de Tom of Finland, les films pornographiques de Peter Berlin, le chanteur Judas Priest et son look, le personnage de M. Esclave dans South Park homosexuel, tout de cuir vêtu et adepte des pratiques BDSM, etc…

Dans les années 70-80, les looks cuir ainsi que les célébrités se revendiquant homosexuels se sont considérablement développés.

La communauté gay a été jusqu’à élaborer le hanky code. Concrètement un bandana indique en un coup d'œil la préférence du porteur. En fonction de l’emplacement où il le porte, on sait si l’homme est actif ou donneur, passif ou receveur ou encore s’il aime tout. Ainsi que l’on arbore son bandana sur la gauche ou droite de son corps, autour du cou ou sorti d’une poche, la signification n’est pas du tout la même. La couleur a également son importance : le noir pour du BDSM hard et intense, le rouge pour du fisting et le marron ou jaune pour ce qui est lié aux excréments. Si vous n’êtes pas adepte de la communauté homosexuelle, attention donc à votre choix de foulard et votre façon de le porter car certains pourraient y voir une invitation !...

Le BDSM particulièrement présent dans la culture gay

BDSM present dans la culture gay

Le BDSM est une pratique courante particulièrement appréciée par la communauté gay. Ces dernières décennies de nombreux espaces communautaires ont vu le jour pour permettre aux adeptes de se rencontrer, d’échanger des idées et d’explorer ensemble leurs fantasmes. Si le mouvement a démarré avec les bars cuir aux USA, il ne s’est pas arrêté en si bon chemin. Il a dépassé les frontières pour venir s’installer dans plusieurs continents et notamment en Europe. Des bars se sont ouverts se revendiquant clairement comme étant LGBT friendly et des espaces spécifiquement dédiés à la pratique BDSM se sont créés. On trouve aujourd’hui en France par exemple des donjons BDSM et des lieux cultes comme la fistinière, endroit prisé par tous les adorateurs du fist fucking.

Ces espaces ne servent pas uniquement à trouver des partenaires pour pratiquer. Ils proposent des ateliers sur la sécurité, le consentement et la communication. Ils sensibilisent aux dangers si l’on n’est pas correctement informé.

Ces lieux proposent régulièrement des événements à thème où une belle part est faite à l’univers BDSM. Pour les plus curieux et timides c’est l’occasion de venir mettre un pied dans ce monde en observant. On peut ainsi observer du BDSM hard sans y participer ou bien avec une simple branlette dans son coin. C’est l’occasion de se familiariser avec le bondage et autres pratiques en essayant de comprendre le fonctionnement notamment pour ne pas se faire mal à un muscle.

Le public y est très hétéroclite. On y trouve des jeunes et des vieux, des novices et des très expérimentés, des soumis et des dominants. L’idéal pour correspondre à tous les goûts.

Le BDSM, une place plus tardive dans la culture lesbienne

Le BDSM chez les lesbiennes a eu plus de mal à se libérer comme chez les gays. C’est dans les années 70-80 lorsque les femmes se sont unies pour remettre en question les noms de genre et ont encouragé chacune à prendre le contrôle de leur sexualité que le BDSM lesbien a pu s’exprimer à plus large échelle.

Vous trouverez sur le web beaucoup d’écrits autour du BDSM et des femmes. Beaucoup expriment une virulence à l’égard de la pratique y voyant une soumission de la femme contre laquelle les féministes cherchent à lutter. Notre avis est que la sexualité de chacun ne regarde que soi-même. On peut très bien vouloir explorer des fantasmes, pratiquer l’art du BDSM avec une ou plusieurs femmes et continuer de défendre dans la vie quotidienne des idées en faveur du féminisme.

Le BDSM chez les lesbiennes n’en reste pas moins apprécié. Il permet d’explorer les dynamiques de pouvoir, de contrôle et d’émancipation. Les femmes redoublent d’imagination et sur le web proposent des scénarios particulièrement intéressants mettant en avant du bondage, du fisting, de l’anal à base d’esclave, maitre chanteur et châtiments.

Tout comme pour la communauté gay chez les hommes, il existe des lieux dédiées au BDSM pour lesbienne. Elles y explorent leurs désirs et intérêts communs pour cet art, en toute sécurité. Il nous a par exemple été permis d’assister à un show à Prague dans un club de strip tease où l’on sortait des spectacles traditionnels de lap dance. Les actrices se produisaient sur scène à base de cunnilingus et de fist fucking, le tout sous les yeux de dizaines de spectatrices enchantées. Ce type de lieu apporte une grande importance à la sécurité de tous ainsi qu’à l’hygiène. Dès qu’une scène est finie, tout est nettoyé dans la minute pour laisser la place propre aux suivantes et éviter tous risques d’infection.

Le BDSM gay ET lesbien

Le BDSM gay et lesbien fait généralement preuve de plus de tolérance, de compréhension et d’inclusivité par rapport aux personnes qui ne rentrent pas dans les cases classiques. Les personnes transgenres, non binaires qui font régulièrement face à l’oppression et à la discrimination sont bien accueillies dans la communauté.

Le BDSM gay et lesbien prône un sexe intersectionnel où ne doit pas subsister de personnes marginalisées. Chacun doit pouvoir s’exprimer librement et prendre du plaisir avec les autres.

Le BDSM se pratique en groupe. Bien souvent lors d’orgie, des couples se mélangent et pas forcément en gardant le schéma classique homme - femme. C’est l’occasion de s’échanger pour tester le sexe homosexuel et s’y l’on ne se sent pas à l’aise, de revenir à une pratique plus traditionnelle. Le BDSM en groupe représente parfois une première étape vers l’exploration de nouvelles sensations et désirs.

Les pratiques prisées du BDSM homosexuel

Le BDSM propose un nombre de pratiques impressionnantes. Certaines sont particulièrement appréciées par les gays et lesbiennes.


La sodomie, le BDSM anal

Chez les gays, la sodomie occupe une place centrale puisque privé de vagin, cela reste le seul orifice à pénétrer avec la bouche. Puisque le BDSM se veut le cumul d’un plaisir sexuel et de la douleur, la pénétration ne se fait pas forcément avec le pénis. On cherche à repousser les limites de la douleur et pour ce faire, on s’adonne à des surfaces plus grandes, plus larges en pratiquant le fist fucking ou la sodomie grâce à différents objets tels que des plugs anal XXL. Attention, il ne faut pas non plus partir dans des projets inconsidérés, le web regorge de témoignages et d’anecdotes qui font froid dans le dos tant elles ont eu des répercussions dramatiques sur le corps de certaines personnes. Les exemples les plus connus sont un hamster vivant qui se serait baladé près de l’abdomen d’un homme ainsi qu’une bouteille de champagne qui aurait pété dans un anus. Entre animal vivant qui court partout et multitudes de débris de verre, on vous laisse imaginer les dégâts.
Peu importe le degré et l’ambition de la pratique, veillez à toujours conserver les notions élémentaires qui accompagnent l’anal : anulingus, massage prostatique et lubrifiant sont de mise ! Voire un lavement anal qui fait également partie des pratiques BDSM car une pipette qui envoie des jets d’eau internes peut également être une forme de plaisir.


La punition, juste comme très sévère

Avez-vous déjà fréquenté des bars ou discothèques homosexuels ? Même pas en conquête d’une proie mais juste pour découvrir un nouvel endroit ou accompagner un ami ? Je peux témoigner que l’on reçoit généralement bien plus de sollicitations et bien plus équivoque que dans un lieu traditionnel. Souvent on n’y pas par quatre chemins… Certains ne proposent pas de boire un verre mais bien immédiatement de découvrir de nouveaux plaisirs en rapport avec la punition.

Et pour punir, l’univers gay et lesbien BDSM peut compter sur de nombreux accessoires à sa disposition :

  • l’étireur de bourse qui ajoute des poids pour faire pendre les testicules, en fonction de sa résistance à la douleur, on peut y aller crescendo en augmentant la charge. Attention, on ne parle pas de poids d’un kg, soyez vigilants !
  • les bougies, particulièrement en vogue chez les lesbiennes pour brûler des parties sensibles ou y laisser couler de la cire, parfois comestible pour prolonger le plaisir en mordillant après la brûlure.
  • les pinces tétons, qui en plus de simples pince à linge, trombone ou autre peuvent être reliés à des poids ou à un courant électrique. Certains utilisent des chaises de torture qui combinent plusieurs possibilités.
  • les fessées, soit à la main nue pour celles et ceux qui ont une bonne poigne, soit par l’intermédiaire de martinets, fouets ou encore de paddles pour les plus désobéissants qui souhaitent avoir le cul bien rouge !


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