Qu’est-ce que le Gokkun ?
Le “gokkun”, c’est un mot qui vient du japonais et qui désigne un fétichisme bien particulier : celui de boire du sperme, principalement lorsque l’on est une femme.
Enfin, cette pratique japonaise ne s’arrête pas là : en effet, il s’agit bien souvent d’avaler le sperme de plusieurs hommes, souvent dans un récipient.
Néanmoins, cette pratique désigne également le fait de boire le sperme d’un seul homme, que l’on soit une femme ou un homme.
Le gokkun possède des origines assez lointaines historiquement, et il est désormais pratiqué dans le monde entier, inondant les sites de vidéos porno.
D’ailleurs, le porno dit “gokkun” est très répandu au japon. Vous l’aurez deviné : on voit dans ces vidéos un homme ou une femme qui avalent du sperme en grande quantité. La femme ou l’homme qui le pratique ne se contente pas d’avaler simplement le sperme dès l’éjaculation, comme dans la plupart des vidéos X : elle le boit avec un verre, un bol, une tasse ou encore une casserole.
D’où vient le mot “gokkun” ?
Évidemment, le mot gokkun vient du japonais, et signifie “gorgée”. Il peut également être interprété comme l’onomatopée émis lorsque l’on avale quelque chose, une sorte de “gloups”.
Ainsi, ce mot est devenu un genre à part entière à travers le monde : l’amateur de cette pratique peut regarder toutes les vidéos et les compilations qui lui plaisent en quelques clics sur Internet.
Histoire du gokkun et de l’ingestion du sperme
Le gokkun dans l’histoire
Bien que le gokkun puisse sembler être un fétiche très particulier, propre aux animés et au porno, l’ingestion du sperme possède une longue histoire de croyances sacrées.
En effet, dans les cultures asiatiques et mésopotamiennes, l’éjaculation masculine était considérée comme ayant des propriétés magiques.
Par exemple, dans l’ancienne Sumer, le sperme était une substance divine donnée aux humains par les dieux. D’ailleurs, les fleuves du Tigre et de l’Euphrate auraient été formés lorsque le dieu Enki s’est masturbé et a éjaculé sur le sol ! En outre, la pluie était considérée comme le sperme des dieux et donnait naissance aux plantes qui poussaient.
Les premières sectes hérétiques du christianisme avaient également des croyances similaires. Bien que les érudits contestent cette théorie, d’anciennes croyances affirment que l' »eucharistie » originelle était en fait… du sperme.
Côté asiatique et océanique, on peut aussi parler de la Nouvelle-Guinée, où la société des Baruya pratiquaient la fellation entre hommes et buvaient du sperme avant le mariage afin d’enrichir leur masculinité et leur virilité.
Au Japon, pays d’où nous vient ce nom, les choses étaient un peu… différentes.
Les sources divergent et rien n’est très sûr, mais il semblerait qu’à l’époque du Japon féodal (entre le XIIème et le XIIIème siècle), une femme qui aurait eu des relations extraconjugales aurait dû subir un gokkun, et en ingérant le sperme de tous les hommes du village.
Le gokkun et ses dérivés à notre époque
Vous vous en doutez : le gokkun n’est pas le seul acte sexuel consistant à boire du sperme.
Par exemple, le terme « Felching » est une pratique sexuelle gay qui désigne le fait de boire du sperme dans l’anus d’un partenaire après l’éjaculation. Comme de nombreux autres, ce terme est aujourd’hui utilisé pour les rapports entre hommes et femmes, ou entre femmes et hommes lorsqu’il y a un participant masculin.
De même, le “Cum-swap” (ou littéralement “l’échange de sperme”) se produit lorsqu’une femme transmet le sperme de sa bouche ou de son vagin à une autre femme au cours d’une relation sexuelle en groupe ou en trio.
On peut enfin parler du « snowballing » fait référence au baiser après une fellation, lorsque le sperme se mélange à la salive et est ensuite transmis au partenaire. Ce terme, qui était à l’origine réservé aux homosexuels, s’applique aujourd’hui à tout le monde.
Gokkun et humiliation
En soi, le gokkun, la consommation de sperme et l’éjaculation ne sont ni humiliants ni sales.
Cependant, éjaculer sur quelqu’un, sur son visage ou dans sa bouche, peut être perçu comme un acte de pouvoir, de dégradation ou d’humiliation dans bien des esprits.
Beaucoup de pornos gokkun sont cependant festifs, avec une sorte d’esprit de compétition : des femmes assoiffées de sperme sont y mises en scène, et veulent être les premières à en recevoir.
Bien sûr, il y a aussi beaucoup de vidéos qui correspondent à des scènes de domination et d’humiliation. Certains pornos gokkun mettent par exemple en scène une femme qui boit le sperme de mecs « sales et obèses » ou d’inconnus.
Dans ces vidéos, les actrices montrent généralement des expressions faciales de dégoût extrême, pleurent ou peuvent mimer l’envie de s’enfuir en se tortillant. Dans d’autres scènes porno, elles accueillent le sperme avec un grand sourire… et en redemandent même.
En bref, comme souvent, peu importe ce qui vous excite, il existe une vidéo qui répond à votre envie !
Bukkake et gokkun : quelles différences ?
Pour les amateurs(trices) de sperme et d’éjaculation en tous genres, vous savez certainement que le bukkake est un autre terme japonais désignant l’éjaculation de plusieurs hommes sur le corps d’une femme (ou d’un homme, bien sûr).
La différence est la suivante : le bukkake revient à se faire éjaculer dessus par plusieurs hommes, alors que le gokkun consiste à avaler le sperme de plusieurs hommes. Il est donc possible de s’adonner à ces deux pratiques à la suite !
La femme qui pratique le gokkun peut en effet le faire pendant ou après le bukkake.
Ainsi, pour boire le sperme lors d’un bukkake, la femme qui pratique le gokkun peut ramasser le sperme de son corps avec ses mains, ou le rassembler dans un verre à l’aide d’une cuillère ou d’une spatule pour le boire.
Le gokkun : quels risques ?
Le gokkun présente un risque léger à modéré pour la personne qui ingère le sperme, et un risque très faible pour l’homme qui éjacule.
En effet, chez les personnes touchées par ces infections, le sperme peut transmettre l’hépatite B et C, l’herpès, la chlamydia ou encore le le VIH.
Bien sûr, si toutes ces infections peuvent être transmises par voie orale, le risque reste plus faible que lors de rapports vaginaux ou anaux.
Néanmoins, attention : si la personne qui avale le sperme possède une plaie à l’intérieur de la bouche, une gingivite ou simplement des problèmes dentaires, les infections sont plus susceptibles de se produire.
Mais… les femmes aiment-elles boire du sperme ?
De manière générale, le fétichisme de l’ingestion de sperme est principalement un plaisir masculin.
En effet, lorsqu’il s’agit d’humiliation et de dégradation, la vue de quelqu’un qui avale du sperme et le gokkun sont populaires parmi les hommes, mais certaines femmes prennent leur pied dans cette humiliation.
Elles peuvent notamment être excitées par le fait d’être dominées de manière générale, et le gokkun est une représentation de cette domination parmi d’autres. Ainsi, certaines peuvent avoir un fétichisme spécifique pour cette pratique en particulier.
Comme nous l’avons vu précédemment, le gokkun et le fait de boire du sperme ne concernent pas seulement le fait d’apprécier être humilié(e) : il existe en effet des femmes qui aiment avaler le sperme, ou qui sont prêtes à le faire pour votre plaisir.
Il demeure assez rare que des femmes se portent volontaires ou supplient l’homme pour avaler sa semence !
Finalement, avec les rapports sexuels protégés, le sperme est de moins en moins présent dans la vie sexuelle des couples. En effet, en raison du risque de maladie et de grossesse, l’éjaculation se fait rarement dans l’orifice féminin.
Il est donc naturel que ce qui est rare ou défendu devienne un fantasme courant…
Cracher ou avaler ?
L’aversion générale des femmes pour la consommation de sperme est évidente et parfaitement compréhensible, si bien que la question se pose auprès de nombreuses femmes : après une fellation, et après l’éjaculation de l’homme, plutôt cracher ou avaler ?
Dans la majeure partie des cas, la plupart des femmes ne veulent pas avaler.
Il s’agit là d’une hypothèse, mais la grande majorité des femmes qui s’expriment sur le sujet observent qu’elles trouvent le goût et l’odeur du sperme dégoûtants ou, au mieux, peu agréable ou neutre.
Bien sûr, cela n’empêche pas ces femmes à participer généreusement à la fellation (en ayant parfaitement appris comment bien sucer), y compris à l’éjaculation buccale.
Cependant, avaler, c’est encore un effort supplémentaire à fournir !
Il y a bien sûr des exceptions, des femmes qui adorent le sperme et veulent l’avaler. Certaines sont, ainsi, très excitées par le pouvoir faire éjaculer plusieurs hommes à la fois et se délecter de leurs semences…
Pour conclure…
Comme nous l’avons vu, le gokkun est une pratique ancestrale, dont la signification a fortement évolué avec le temps.
Si l’on a un peu digressé sur le sujet dans cet article, en parlant plus généralement d’ingestion de sperme, le gokkun s’avère, à l’heure actuelle, être un fantasme de plus en plus répandu.
L’omniprésence du porno sur Internet, la libération de la parole des hommes et des femmes concernant leurs fantasmes et l’émergence de sites Internet où peuvent se rencontrer les libertins et les amateurs de pratiques sexuelles diverses et variées, comme Place Libertine, ont beaucoup aidé !
Quoi qu’il en soit, cette pratique possède bien peu de risques : pourquoi ne pas vous y essayer, si c’est un fétiche qui vous attire ? Inscrivez-vous sur notre site libertin : vous ne le regretterez pas !
