Flagellation

Qu’est-ce que la flagellation ?

La flagellation… Le mot lui-même intrigue et peut susciter une certaine peur chez les non-initiés ! Bien connue et appréciée des amateurs de BDSM, la flagellation (également appelée “flogging”) est une pratique sexuelle grisante, hard et qui offre un frisson de plaisir inégalable pour celles et ceux qui savent l’apprécier à sa juste valeur…

Mais, commençons par le commencement : la flagellation fait partie de la culture BDSM. Pour ceux qui ne savent pas vraiment ce qu’est le BDSM, commençons par ce point, en l’expliquant rapidement.

On peut commencer par qualifier le BDSM (qui signifie Bondage Discipline Sadisme Masochisme) de véritable mode de vie. 

Ce mode de vie consiste à participer à des pratiques consensuelles impliquant, comme vous l’aurez compris, le bondage, la domination, le sadisme et le masochisme. Les pratiques peuvent aller du contrôle du partenaire à sa soumission, et concerner bien d’autres choses encore. 

Ainsi, le bondage peut consister à être attaché, menotté ou soumis à d’autres contraintes physiques pour le plaisir sexuel. La domination consiste à contrôler une autre personne, qui participe aux actes de soumission. Enfin, le sadisme et le masochisme sont très présents dans la pratique de la flagellation, car les personnes qui la pratiquent éprouvent de la satisfaction sexuelle en donnant ou en recevant de la douleur. 

Pour en revenir à la flagellation, sa douleur ne doit pas nécessairement être intense. On peut voir cela comme une fessée, dont les niveaux de douleur varient en fonction de vos préférences.

Maintenant que la petite piqûre de rappel sur le BDSM a été effectuée, entrons dans le vaste univers de la flagellation ensemble…

Une brève histoire de la flagellation

Tout d’abord, et comme vous le savez certainement, il faut noter que la flagellation n’a pas toujours été une forme de plaisir sexuel.  

La flagellation a existé tout au long de l’histoire, et on en parle par exemple dès 1500 à travers l’Europe. A cette époque, en Angleterre, une loi fut par exemple mise en place afin que les voleurs, les blasphémateurs, les braconniers et les autres petits délinquants soient fouettés publiquement en guise de punition. 

On a tous également en tête les punitions infligées aux esclaves qui souhaitaient s’échapper ou qui désobéissaient…

Fort heureusement, à partir du XIXe siècle, la prison s’est généralisée à travers notre société, et est devenue un moyen de punir les petits délits et les infractions mineures, de sorte que les châtiments corporels ont lentement diminué. 

Cependant, le fouet et la flagellation restent le symbole l’esclavage et d’une époque beaucoup plus barbare que la nôtre… bien qu’elle soit toujours pratiquée dans certains pays que l’on peut qualifier “d’autoritaires”.

Bien sûr, ce n’est pas ce type de flagellation qui nous intéresse ici ! 

Dans nos sociétés occidentales, la flagellation est désormais utilisée pour garantir un plaisir sexuel avec des partenaires consentants, dans une ambiance érotique et violente. 

Il existe ainsi de nombreuses façons de fouetter, avec de nombreux accessoires et des techniques différentes.

La flagellation : quelles sont les sensations qu’elle procure ? 

Femme qui tient un fouet sur ses fesses

S’essayer à la flagellation, c’est prendre conscience que cette pratique a un impact sur votre corps et peut produire un grand nombre de sensations différentes, allant de sensations de piqûre ou encore de brûlure qui pourraient vous donner des frissons…

La base de la flagellation consiste à frapper une zone spécifique du dos de manière répétée et précise, afin de permettre une montée d’endorphines, puis de passer à un autre endroit pour frapper plusieurs fois, et ainsi de suite.

Les objets utilisés pour la flagellation prennent donc la forme de fouets : souvent en cuir, leur taille peut varier en fonction de l’effet recherché. 

Plus les fouets sont petits, plus les traces seront superficielles et la douleur ciblée. Néanmoins, le bruit sera également moins impressionnant. Ces paramètres s’inversent à mesure que le fouet choisi gagne en taille. 

Pour certains adeptes de la flagellation, le bruit possède une importance primordiale, et ils prendront un pied monstre à entendre à quel point leur partenaire vient de les fouetter avec force. Pour d’autres, c’est plutôt la sensation qui prime : plus ils ont mal, plus ils prennent du plaisir. Certains apprécieront plutôt un savant mélange des deux…

Finalement, il y en a pour tous les goûts !

De quels matériaux les fouets sont-ils généralement faits ? Quelques exemples

En général, avant d’acheter votre premier fouet pour vous essayer au flogging, on vous recommande de bien réfléchir et de faire vos recherches, afin de trouver le produit qui vous correspond

En effet, il existe une multitude de matériaux différents, dont certains sont beaucoup plus adaptés aux débutants que d’autres : 

  • Ainsi, on trouve par exemple des fouets en daim, qui sont parfaits pour les débutants. Ceux-ci sont assez robustes pour procurer de vraies sensations, et peuvent glisser doucement sur la peau. Il est également assez facile de contrôler l’intensité des coups… et le daim est un matériau assez agréable sur la peau ! ;

  • Pour les “flogueurs” plus expérimentés, le caoutchouc peut être absolument incroyable. Les fouets en caoutchouc procurent des sensations très intenses, et peuvent même laisser des coupures et des écorchures, ce qui peut en attirer beaucoup ! Néanmoins, vous comprendrez qu’il est important de ne pas commencer avec ce type de matériel ;

  • Il existe également des fouets en corde, qui peuvent être doux ou “piquants”. De nombreux adeptes du flogging apprécient la corde parce qu’elle permet de passer du niveau débutant au niveau expérimenté sans trop de transition ;

  • Les fouets en cuir sont certainement les plus connus : ils donnent des impacts très forts, et peuvent même laisser des ecchymoses. De nombreuses personnes adeptes du sadisme et du masochisme apprécient particulièrement les fouets en cuir ;

  • Les fouets en crin de cheval peuvent, quant à eux, être très intenses et douloureux. Elles sont recommandées pour les flagelleurs très expérimentés ;

  • Les fouets en PVC sont également recommandés aux confirmés. Il est en effet très difficile de gérer les niveaux de douleur avec les fouets en PVC, car ce matériau est particulièrement solide et léger ;

  • On peut également parler des fouets en chaîne : très excitants avec une sensation de fraîcheur de la chaîne contre le corps très agréable dans les situations intenses, ils restent réservés aux personnes expérimentées, car ils peuvent être très douloureux.

La liste est longue, et elle n’est pas exhaustive ! Comme vous l’aurez compris, mieux vaut commencer avec un fouet en daim, qui est beaucoup plus simple à maîtriser pour des débutants. Ne vous inquiétez pas, vous aurez déjà largement de quoi vous amuser…

Quelle est la meilleure façon d’utiliser un fouet ?

Femme qui tient un fouet

Précisons-le tout de suite : il n’y a pas de « bonne » façon d’utiliser un fouet. Tout dépend des sensations que vous recherchez !

Bien sûr, pour ceux qui souhaitent s’y essayer pour la première fois, on vous recommande d’y aller à tâtons : la plupart des gens penchent pour le dos, les fesses, le bas des jambes ou les bras.

Certaines personnes préfèrent même les coups sur les seins et les parties génitales ! 

En règle générale, plus la zone est charnue, plus il est sûr de frapper.

Vous l’aurez compris : l’endroit où l’on préfère subir la flagellation est vraiment propre à chaque individu et doit impérativement être discuté à l’avance. 

Un conseil important, tout de même : la personne qui flagelle doit avoir une prise ferme et frapper vers le bas sur la zone concernée. 

Enfin, pour plus d’intensité et de tension, le fouet peut frapper un point à plusieurs reprises, avant de passer brusquement à un autre point.

Que faut-il ne pas faire avec un fouet ?

Bien sûr, le but n’est pas de vraiment faire mal à la personne, au point de lui laisser des séquelles

Ainsi, il est particulièrement important de ne pas frapper votre partenaire au visage, à la tête, au cou, aux doigts ou aux orteils avec votre fouet, afin de minimiser le risque de blessure. 

Il faut également éviter que le fouet ne “s’enroule” autour de la partie du corps de la personne fouettée. Cela fait vraiment très mal ! 

Enfin, vous devez toujours parler, en amont, de vos limites en ce qui concerne le BDSM et la flagellation, et mettre en place des “safewords”, afin que les choses n’aillent pas trop loin, et que votre partenaire puisse savoir quand s’arrêter.

Sachez si vous préférez le BDSM soft ou hard, et jusqu’où vous êtes prêt(e) à suivre votre partenaire.

Comment mettre en place un safeword ?

Utiliser un safeword indique que vous avez été poussé au-delà de vos limites, de votre zone de confort ou de votre seuil de douleur.

Il s’agit d’un mot que vous et votre partenaire désignez à l’avance pour dire “STOP” pendant le jeu. Vous pouvez par exemple utiliser « grand-mère » ou « girafe » pour que l’action s’arrête, si cela va trop loin pour vous.

Vous pouvez également choisir d’utiliser le système des feux de signalisation

  • Dites “rouge” si vous souhaitez que l’action s’arrête ;
  • Dites “jaune” si vous souhaitez que votre partenaire ralentisse la cadence ou la puissance des mouvements ;
  • Dites “vert” si tout va bien… ou ne dites rien !

Quelle est la psychologie derrière la flagellation ?

On pense souvent à tort que les adeptes des modes de vie ou des activités BDSM aiment la violence ou le fait d’être maltraité(e), alors que c’est loin d’être le cas ! 

Tout d’abord, il faut savoir que la plupart des partenaires pratiquant cet aspect du BDSM s’aiment vraiment beaucoup. En effet, la flagellation est d’abord pratiquée pour satisfaire son excitation sexuelle (et celle de son partenaire) et pour ressentir des sensations puissantes et fortes. 

Ainsi, cet acte ne doit pas nécessairement être pratiqué dans un but de violence et d’agression. 

La flagellation peut également offrir une libération face aux responsabilités et une diminution des tensions accumulées pour la personne qui se fait flageller. 

Cela nous ramène à l’aspect Domination des pratiques du BDSM, dans lequel le partenaire soumis est invité à relâcher et à évacuer la tension et le stress de sa journée en permettant à son partenaire de prendre le contrôle. 

Dans le même temps, le partenaire qui prend le contrôle peut relâcher la tension et le stress en gérant quelque chose ou quelqu’un, et sentir son côté dominant satisfait. 

Tant les hommes que les femmes peuvent apprécier la flagellation ou le fait d’être flagellés, et il n’y a aucune honte à avoir à aimer pratiquer le flogging ! 

Il s’agit d’une façon passionnée de s’amuser sexuellement avec un partenaire que l’on aime et que l’on respecte. Si vous souhaitez essayer la flagellation avec votre partenaire, commencez par avoir une conversation ouverte et honnête avec lui. 

Vous serez peut-être surpris de constater qu’il est tout aussi disposé que vous à l’essayer !

Et si vous souhaitez trouver un nouveau partenaire de jeu pour quelques coups de fouet bien sentis, n’hésitez pas à vous inscrire sur notre site…